mardi 8 novembre 2016

ENTRÉE CCXL(240) - NOUVELLE ATTAQUE !

ENTRÉE CCXL
08-11-2016
NOUVELLE ATTAQUE !

  • Journée de  nouveau traitement, raconte !
Rencontre avec le pharmacien a bien été. Je lui ai dit que je ne voulais pas entendre la ribambelle d'effets secondaires mais seulement les urgences. Il a été très à l'écoute et respectueux de ma "névrose" haha. Finalement, il a été très rassurant en fait en m'informant que les effets seraient moins pires que mon premier traitement. Alors tout de go pour le traitement.
  • Donc tout a bien été ?
Ben non. J'ai eu plusieurs effets durant le traitement.  Bouffée de chaleur, yeux larmoyants, nez qui coule, crampes abdominales, nausées ... tralalala. L'infirmière m'a dit que c'étaient des effets de l'irinotécan. Elle m'a donné une injection d'atropine. Les effets ont diminués. Mais je demeure un peu dans la brume. Mais bon c'est moins pire pour le moment. On verra dans les jours qui suivent.
  • Ouin tu ne l'as pas eu facile ?
Bofff il y a pire que cela voyons donc. J'étais bien accompagné de mon amie Francine qui s'est occupée de moi. Elle m'a même descendu en fauteuil roulant, ne me faisant pas confiance pour marcher. J'aurais été capable, mais c'était probablement mieux ainsi.
  • Comment te sens tu maintenant ?
Je vais pas pire vraiment, la tête dans la brume, mais le décadron me donne de l'énergie. Cela devrait bien aller. En fait, je suis conscient que je reprends la bataille contre Arnold de façon plus agressive et qu'il y a un prix à payer. Je suis déterminé à faire cette bataille donc je dois subir les effets. point final!
  • Point final ? Je sens un peu de colère.
Non pas de la colère nécessairement, mais certainement une frustration de devoir endurer cela. Mais si je veux avancer dans la bataille il faut ce qu'il faut. Moi je n'ai pas le choix de la bataille, mais j'ai le choix de comment je vais vivre cette bataille.
  • Ah oui tu te sens d'attaque ?
Bofff pas vraiment sais tu, je suis fatigué, mais bon il faut ce qu'il faut. Il faut que je me donne l'allure du guerrier. Aller à la guerre les yeux ouverts et avec détermination.... J'ai encore de beaux et bons moments à vivre. Si j'arrête mes traitements mon espérance de vie est moins d'un an. Alors comme je disais aux familles de mes patients : Quand vivre devient plus difficile que mourir, alors on lâche prise. Je suis loin d'être rendu là.

MERCI LA VIE !

















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