09-09-2016
LE COURAGE !
Ayant vécus quelques événement, depuis quelques jours et depuis l’arrivée d’ARNOLD, pour lesquels j'ai eu des réactions fortes. je me rends compte que le courage ne vient pas en quantité illimité. Les moments de panique, de fatigue extrême, les peurs suite à certains bobos ou certaines transformations dans mon corps me laissent présager un avenir plein de manque de courage.
Je ne sais pas comment définir le
courage. Plusieurs personnes me trouvent courageux. On me le dit souvent depuis
un an. Mais qu’est-ce que le courage ? Si je flanche un jour, comme cela m’arrive
parfois, et je pleure de douleur ou de tristesse ou de peurs, est-ce un manque
de courage ? Être courageux, est-ce l’image du guerrier qui fonce en avant, tel
un gladiateur féroce, pour attaquer de front son ennemi ? Ne Jamais flancher ?
Toujours positif ?
(Voici la définition de WIKIPÉDIA : Le courage (dérivé de cœur) est une vertu qui permet d'entreprendre des choses
difficiles en surmontant la peur, et en affrontant le danger, la
souffrance, ...)
Il me semble avoir côtoyer le
courage chez mes patients ces vingt dernières années. Mais les images qui me reviennent le plus, sont
celles des patients ou patientes stoïques, se tenant solidement sur leurs
arrières pour mieux combattre. Entre autres, une infirmière qui se mourait aux
soins palliatifs et qui refusait tout analgésique pour demeurer consciente pour
ses enfants. WOW quel courage ! Mais est-ce cela du courage vraiment ? C’est sûrement
une part de courage. Certains diront que c’est de l’entêtement, d’autres diront
que c’est de la détermination et moi je voyais cela comme du courage. La gladiatrice
devant son ennemi !
Mais que dire des personnes
tranquilles, sans histoire qui attendent doucement la mort ayant « abandonné »
toute espérance. Sont-elles moins courageuses ? Celles qui ont peur de souffrir,
celles qui deviennent déprimées et qui s’isolent, celles qui abandonnent leur
foi en Dieu le tenant responsable de ce qui leur arrive (je pourrais discourir
longtemps sur ma conviction que Dieu n’est pas le maléfique qui distribue les
souffrances par ci et par là). Sont-elles
moins courageuses, une partie de moi a tendance à dire oui, en effet elles ont abandonné,
donc elles sont moins courageuses !
Vous voyez le courage est
difficile à nourrir, comme toute vertu d’ailleurs. Je me sens parfois assez
faible de courage. Comme mon ordi quand la batterie baisse et qu’il m’indique
qu’il lui reste moins de 10% de vie ! Aieeeeee. S’il ne me restait que dix pour
cent de courage !
Voilà pourquoi je viens d’écrire
une lettre au PAPE FRANÇOIS que j’admire beaucoup. Dans ma lettre, que vous pourrez
lire ci-bas, je lui demande une rencontre. Cette rencontre aurait pour but de nourrir mon
courage et celui de ma famille. Pourquoi le Pape ? Et quel lien avec le courage
? C’est une question de foi, cela ne s’explique pas je crois. Mais François a
démontré beaucoup de courage dans les rencontres du collège des cardinaux qui
devait l’élire éventuellement pape. Il a fait un discours courageux pour
interpeller les cardinaux d’élire un pape de changement, sans savoir qu’il
serait celui visé. De plus, cela va de soi étant donné que les cardinaux lui ont
donné leur confiance, François n’est pas un pape comme les autres. Et les
personnes qui me connaissent savent que j’aime sortir des sentiers battus et François
aussi. D’ailleurs mon pape de préférence est JEAN XXIII,
parlant de sortir des sentiers battus. Bon bref (sic), je demande une rencontre
avec François et nous verrons. Je ne prépare pas mes valises tout de suite !
MERCI LA VIE !
Ss Sainteté François,
00120 Cité du Vatican
Le 08 septembre 2016
Cher François,
Je vous salue bien
respectueusement et vous avoue ma très grande admiration pour la vision que
vous avez de l’Église et votre façon de l’exprimer. Vos paroles, votre vision,
votre regard sur la Miséricorde m’ont redonné la fierté en mon Église.
Si je vous écris, c’est que
j’aimerais vous rencontrer. Je sais que vous devez recevoir quantité de lettres
du genre. Mais je m’essaie quand même.
Je suis un diacre permanent,
ordonné par Monseigneur Charles Valois, évêque du diocèse de Saint-Jérome au
Québec, en la fête de la VISITATION, le 31 mai 1991. Je suis marié à Nycole
depuis 44 ans et ensemble nous avons eu cinq enfants et cinq petits-enfants. Les
vingt dernières années, j’ai travaillé comme aumônier d’hôpital
particulièrement en soins palliatifs. Ainsi je poursuivais la grâce de la
VISITATION.
J’ai aujourd’hui 63 ans et suis
atteint d’un cancer colorectal de stade quatre, donc terminal, depuis un an.
Les médecins ne me donnent que quelques années à vivre. J’ai choisi de les
vivre dans la foi. Vous comprendrez que ce choix ne m’est pas facile à vivre,
mais difficile surtout pour ma famille.
Ce que je vous demande, c’est
l’honneur de vous rencontrer et de recevoir une bénédiction de votre main, afin
de nourrir mon courage et ma sérénité. J’aimerais aussi vous entretenir du
travail de l’aumônier (non prêtre) dans le milieu de la santé et finalement
vous dire combien je vous admire et pourquoi.
Je pousse l’audace jusqu’à vous
suggérer une date. J’aimerais vous rencontrer le 31 mai 2017 si ma santé le
permet encore. Vous aurez compris l’importance de cette date pour une
VISITATION auprès de vous. Je me rendrai à Rome pour l’occasion évidemment. Si
vous le permettez j’aimerais aussi inviter des membres de ma famille.
Évidemment, une autre date à votre convenance serait aussi possible.
Je termine cette lettre en
réitérant l’importance pour moi que revêtirait cette VISITATION, mais je comprendrais
si cela n’était pas possible.
Bien humblement,
Marc Pepper, d.p.
267 rue des Patriotes
St-Eustache, Qc J7R 6J4
Téléphone : 514-562-4287
La définition de courage dans wikipédia à mes yeux du moins, correspond exactement à ce que tu vis, tu n'es peut-être pas toujours au front lorsque tes peurs et ta souffrance surviennent mais tu te relèves et combats constamment sans abandonner totalement, tu pourrais abdiquer te laisser aller totalement enfin tu comprends, mais tu ne le fais pas, dans mon livre tu es très très courageux et déterminé qu'importe les circonstances atténuantes, comme tu l'as bien décris en soins palliatifs il y avait toute sorte de réaction et la tienne est autant valorisante de celle du voisin qui pour des raisons que l'on ignore abandonne, nous sommes tous différents mais terminons tous au même endroit qu'importe nos statuts sociales, même Jésus a succombé et avait peur face à la mort et souffrance, ne soit pas si dur envers toi-même ÇA VA ALLER, ta foi t'aidera j'en suis convaincu, nous sommes tous avec toi mais c'est ta bataille ce que tu es venu vivre ici,les nôtres seront différentes, bonne route je pense à toi souvent et te réserve une place dans mes méditations, au plaisir de se revoir.........
RépondreEffacerMerci Michel....
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