ENTRÉE CCLXVII(267)
03-01-2017
MORPHINE AU SECOURS!
- Morphine ! Qu'est-ce qui se passe ?
Très mauvaise nuit réveillé à 1h00 du matin avec une intense douleur aiguë à la poitrine. Rien à faire j'étais plié en deux. Tylénols tout de suite. après deux heures de douleur j'ai pris de la morphine.
- Et puis ?
J'ai "vomi" vingt minutes plus tard. J'ai réussi à m'endormir vers cinq heures pour une heure et demie. La douleur était intolérable.
- Vitement l'urgence normalement, mais te connaissant....
Tu as raison je ne voulais pas allé à l'urgence. Nous avons appelé mon infirmière pivot pour faire renouveler la prescription. J'en ai pris seulement avant mon opération, donc la prescription datait du mois d'août 2015. Alors mon oncologue a prescrit du STATEX mais que 5 mg avec l'avertissement que si la douleur se poursuit il faut se présenter à l'urgence.. J'ai dormi pas mal toute la journée mais à chaque réveil la douleur à l'inspiration était aiguë.
- Donc tu t'es rendu à l'urgence ?
Non parce qu'en me mobilisant un peu je trouvais que la douleur diminuait. Donc je veux rester sur la morphine jusqu'à demain et je verrai la suite. Je rencontre ma nouvelle médecin de famille demain après-midi. J'ai appelé à l'urgence et ils ne peuvent pas me garantir que je serai mis à part des autres personnes en attente ou priorisé.
- Alors ?
Je vais attendre encore car la douleur se promène du foie, à l'intestin, au côté droit (appendice) et revient vers le foie. Donc pas de stabilité de douleur sauf qu'elle est constante. Serait-ce causé par le transit intestinal ? Enfin c'est ce que je souhaite... car ce ne serait pas grave et cela passera bientôt.
- Je suis curieux de savoir comment tu te sens face à cette douleur au foie ? Tu paniques, tu t'inquiètes ?
Je savais que tu me poserais la question. Mon leitmotiv de début d'année est ESPÉRANCE. Alors non je ne me suis pas inquiété outre mesure. Si c'est grave c'est grave, mais je ne le crois pas. Je CHOISIS de ne pas m'en faire. UN JOUR À LA FOIS! J'ai dit dans ma réflexion du bilan de l'année que je voulais que cette année soir plus positive que la dernière. Alors sur cela j'ai quand même une certaine emprise. Nonobstant le fait que je suis un émotif et donc ma première réaction est plus souvent émotive qu'intellectuelle. Mais je travaille à demeurer dans les faits, dans l'espérance dans le positif et éviter les scénarios dramatiques.
- C'est tout un changement faut croire non ?
Bien j'ai quand même eu un an pour apprivoiser cette façon de faire, J'ai eu l'opportunité de constater que de rester dans mes dynamiques habituelles n'est pas très aidant. Le défi pour moi c'est de me permettre de reconnaître ce que je vis intérieurement, émotivement mais demeurer dans le PRÉSENT. Ne pas laisser l'émotion prendre le dessus si les faits ne le corroborent pas. J'ai quand même pratiquer dans la dernière année et je sais que je suis capable. Il s'agit que je me fasse confiance.
- Comment tu te sens à 19h40 ce soir ?
Une lourdeur au ventre et à la poitrine. Pour le moment pas de douleur aiguë. La nuit passée la douleur était de neuf sur dix, ce matin sept sur dix et elle a diminuée tranquillement vers quatre sur dix. Cependant je reconnais que la douleur fluctue en intensité. En ce moment elle est trois sur dix. Je pense avoir pris la bonne décision de ne pas aller à l'urgence tout de suite.
- C'est anxiogène pour toi cette décision en lien avec l'urgence ?
Oui en effet. Quoi faire? Est-ce que la douleur le justifie ? Est-ce que le risque d'aller à l'urgence en voit la chandelle ? Combien d'heures d'attente ? Toutes ces questions me créent un peu d'anxiété, mais là je me dis une chose à la fois. Si la douleur est trop aiguë j'irai à l'urgence et je ferai du mieux que je peux pour me protéger. Et si j'attrape quelque chose ce ne sera pas la fin du monde. Ah comme ça fait du bien de ne pas se laisser contrôler par ses peurs !
MERCI LA VIE !
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